Tout le monde a remarqué que cette année, le mois de février compte 29 jours au lieu de 28 habituellement. En somme, un jour travaillé de plus en 2016, mais il ne sera pas le seul. En effet, le 1er et le 8 mai correspondant à la fête du travail et à la commémoration de la victoire de 1945 tombent un dimanche, comme le 25 décembre, jour de Noël et réduisent ainsi le nombre de ponts habituellement pris par les français.
Ces quatre jours travaillés en plus, situent la France au même nombre de jours fériés en Europe et, particulièrement, en Allemagne qui compte 11 jours fériés par an. Selon une étude de l’INSEE, ces quatre jours non chômés permettent à la France de gagner 0,11% de PIB. Ce qui correspond à une économie de 2 milliards d’euros pour le pays. Soit le même montant que la perte causée par les attentats de novembre 2015. Cette compensation est à la fois intéressante et instructive. Elle signifie que chaque jour chômé en France, que ce soit pour des raisons climatiques, de grève, de contestation sociale ou d’attentats, coûte au pays 500 millions d’euros.