Quelles sont les origines de l’humanité ? Voilà une question qui vaut bien les 10 milliards investis dans le nouveau télescope spatial, James Webb. C’est à bord d’une fusée Ariane 5, décollant de Kourou ce samedi 25 décembre, que l’engin se prête à explorer les profondeurs de l’espace afin d’avoir une explication scientifique sur les origines de notre existence.
Le projet James Webb est le fruit de 30 années de coopération internationale entre les agences américaines, européenne et canadienne. C’est plus grand télescope jamais envoyé dans l’espace. Un bijou de technologie de la taille d’un terrain de tennis qui s’enroule sur ses 12 mètres de hauteur pour tenir dans une capsule spatiale. Une fois placé en orbite autour du Soleil, à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le télescope se déploie pour sonder avec une précision inégalée toutes les phases du cosmos, jusqu’aux premiers âges de l’Univers et la formation des premières galaxies.
Un relai après 31 ans de services du télescope Hubble.
Son prédécesseur, Hubble, lancé en 1990, a déjà rendu plus de 30 années de services à la science. Il a permis de photographier l’univers, de révéler les trous noirs, de cartographier le cosmos et de permettre aux scientifiques d’estimer que les origines du Cosmos remontent à 13,8 milliards d’années. Il restera en activité tant qu’il le pourra, mais le relai de l’information sera, à coup sûr, intéressant avec James Webb, dont la conception a démarré dès l’envoi de son père, Hubble.
Avec 30 années d’évolution des technologies, les attentes de l’humanité vont être bien plus exigeantes. La précision du nouveau télescope est conçue pour. Le tout est que le décollage et la mise sous orbite se passent au mieux. Car, les 14 dernières années de sa conception ont été pratiquement consacrées à corriger ses bugs. Notons que ce bijou de technologie a été construit aux États-Unis sous la direction de la Nasa et qu’il incorpore des instruments des agences spatiales européennes (ESA) et canadienne (CSA).
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