Le cyclone Chido, l’une des tempêtes les plus violentes de ces dernières décennies, a ravagé Mayotte le 14 décembre 2024, causant des destructions massives et de lourdes pertes humaines. Le bilan officiel fait état de 35 morts, mais les autorités craignent que le nombre de victimes atteigne plusieurs milliers.
Des quartiers entiers ont été détruits, laissant des milliers de personnes sans abri. Les réseaux d’eau, d’électricité et de communication ont été gravement endommagés, plongeant l’île dans une crise humanitaire d’une ampleur exceptionnelle.
Mayotte, déjà marquée par une forte précarité, peine à faire face aux conséquences de cette catastrophe. Les retards dans la distribution de l’aide ont provoqué l’indignation des habitants, certains dénonçant un manque de préparation et de soutien gouvernemental.
Le 23 décembre, la France a observé une journée nationale de deuil en hommage aux victimes. Une minute de silence a été respectée à 11 heures, et les drapeaux ont été mis en berne à travers le pays. Depuis l’Élysée, le président Emmanuel Macron a exprimé la solidarité de la nation et a promis une aide renforcée pour la reconstruction.
Des critiques se sont toutefois élevées, notamment de la députée de Mayotte, Estelle Youssouffa, qui a accusé le gouvernement d’avoir sous-estimé la gravité de la situation.
Les efforts de secours s’intensifient, avec l’arrivée de renforts en provenance de La Réunion et l’annonce d’un plan spécial pour reconstruire l’île. L’Union européenne a également mobilisé une aide d’urgence.
Ce drame rappelle l’urgence de renforcer la résilience des territoires vulnérables face au changement climatique.
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